Réaction à l’article de L’union L’Ardennais 07 Mars 2011

Publié le : 27 décembre 20176 mins de lecture

Dans son article datant du 7 mars 2011 et intitulé « L’huile de schiste en trois questions », L’union L’Ardennais indique, sur la question du risque environnemental : « Plusieurs réserves existent quant aux techniques d’extraction employées : recourt à des produits chimiques, extraction très gourmande en eau. Le traitement des eaux de forages toxiques n’est pas précisé clairement.


D’autre part, les forages ne permettent pas de récupérer de grosses quantités de matière. Il faut donc forer beaucoup et souvent. Ce qui défigure le paysage et détruit les milieux naturels. Ensuite, les nombreuses fissures peuvent déstabiliser le sous-sol et provoquer des séismes.
»

 

Nos réponses :

 

Concernant les techniques d’extraction employées : Les techniques que nous employons respectent les plus strictes mesures de sécurité pour l’environnement et n’ont pas d’impact sur l’eau ou l’environnement lorsqu’elles sont menées convenablement. Elles ont, par ailleurs, déjà été utilisées avec succès dans de nombreux pays dont le Royaume Uni, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Norvège, la Pologne, la Hongrie et la France.

Concernant les questions liées à l’utilisation de l’eau : Nous estimons devoir utiliser entre 3000 à 6000 m3 d’eau au total pour la stimulation hydraulique d’un puits, ce qui représente entre deux et quatre piscines municipales, pour l’exploitation puits (toute stimulation hydraulique comprise). Nous allons tenter de recycler et réutiliser autant d’eau que possible. Une fois la stimulation hydraulique faite, il n’est plus nécessaire de répéter l’opération pendant toute la durée de vie du puits, c’est-à-dire une vingtaine d’années.

Nous ajoutons moins de 0,5 % de produits dans l’eau que nous employons. Il s’agit d’additifs utilisés couramment dans des produits agro-alimentaires et ménagers tels que les savons, les crèmes glacées, le dentifrice, etc. La composition de ce fluide devra répondre à des normes environnementales strictes au niveau français et européen et sera bien évidemment communiquée aux autorités locales au préalable.

L’eau qui remonte à la surface lors de la phase de production est réutilisée dans les forages ou retraitée en utilisant des méthodes qui  respectent les plus strictes mesures de sécurité pour l’environnement.

Concernant les paysages : Nous nous sommes engagés pour la protection de l’environnement, des terrains et de leur entretien. Comme le prévoit le code Minier français, les terrains et parcelles que nous pourrions utiliser seront remis dans leur état original après avoir effectué toutes les activités de recherche et/ou de production.

Précisions suite à l’article du Monde du 5 Mars 2011

Dans un article du Monde datant du 5 mars 2011 et intitulé « Mobilisation en Ile-de-France contre l’extraction d’huile de schiste », Anne Valette de Greenpeace affirme : « Huile ou gaz, les risques sont les mêmes : pollution des nappes phréatiques, remontée de matières radioactives et de métaux lourds… ». Nous souhaiterions donc apporter quelques précisions.

Concernant le risque de pollution des nappes phréatiques : Nos puits comprennent trois tubages en acier entre lesquels du ciment est injecté, afin que les nappes aquifères soient totalement isolées et donc protégées. Notons par ailleurs que 1,5 km sépare la nappe phréatique du pétrole.

Pour exemple, et ce depuis 30 ans, 160 stimulations hydrauliques ont été effectuées dans 90 puits dans la région de Basse-Saxe en Allemagne, sans jamais causer de problèmes environnementaux.

Concernant le pétrole dans le Bassin Parisien : les analyses menées sur le pétrole et l’eau produits par les 800 puits d’exploration déjà forés dans le Bassin Parisien ont prouvé l’absence de radioactivité dans ces puits. Les champs du Bassin Parisien sont d’ailleurs localisés hors des zones où la radioactivité naturelle est élevée.

Précisions suite à l’article du Parisien du 6 Mars 2011

Selon le Parisien datant du 6 mars 2011 et intitulé « Seine-et-Marne : ils disent non aux forages pétroliers », le Maire de Doue, Jean-François Delesalle, aurait affirmé que « l’entreprise fait fi du rapport d’étape demandé par la Ministre ». Nous souhaiterions donc apporter quelques précisions.

Nous respectons à la lettre nos engagements vis-à-vis des autorités publiques et du calendrier arrêté par les Ministères. Nous avons personnellement réaffirmé au Maire de Doue, Jean-François Delesalle, par courrier daté du 14 février 2011, qu’aucune prospection n’était envisagée avant le rapport d’étape prévu le 15 avril prochain.

Nous avons également rappelé dans ce même courrier que nos travaux de recherche à Doue, s’ils ont lieu, se fera grâce à un forage vertical – et non horizontal – et qu’aucune stimulation hydraulique ne sera faite.

Nous avons par ailleurs proposé notre assistance à la mission du CGIET /CGEDD en mettant à sa disposition les données scientifiques dont nous disposons et nos expériences dans le développement de ressources pétrolières.

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